Depuis peu, l’école maternelle est obligatoire au Kenya, or il n’y a pas d’école à proximité du lieu de vie de plusieurs villages maasaï dans la forêt.
Actuellement 2 possibilités s’offrent à ces enfants :
marcher environ 1h30 dans la forêt au milieu des animaux sauvages pour se rendre à l’école et autant pour en revenir
être pensionnaire dans une école éloignée
Cependant aucune n’est envisageable.
A 4 ans les enfants sont beaucoup trop petits pour parcourir une telle distance seuls (les mamans doivent s’occuper des tâches quotidiennes, aller chercher de l’eau, du bois dans la forêt, protéger leur jardin des animaux sauvages etc.) et les familles n’ont pas les moyens de payer le pensionnat.
Les enfants de 4 à 7 ans ne sont pas scolarisés. Leur langue maternelle est le maa (dialecte maasaï) et ils ne parlent pas les langues nationales qui sont l’anglais et le swahili. Ils prennent beaucoup de retard sur le programme national par rapport aux élèves des villes. A leur arrivée en école primaire ils auront beaucoup à rattraper.
En janvier 2024, nous avons fait le tour des maisons à 30mn du futur terrain de l’école et avons comptabilisé 77 enfants de 0 à 5 ans. Il y a donc un réel besoin. Cette école est maintenant un rêve presque accessible pour la population locale.
Ce projet porté par notre association ne serait pas envisageable sans nos partenaires au Kenya.
Saitakwet notre bras droit, un maasaÏ en qui nous avons entièrement confiance. Saitakwet gère toute la partie logistique et nous évite des déconvenues liées à la différence de culture.
Stephen, un instituteur. Il enseigne dans un autre village maasaï à 1h30 de moto de notre future école. Stephen est un véritable puits d’information pour le fonctionnement des écoles, il est riche de conseils. Sa femme et ses enfants vivent à Limuru, près de Nairobi, il les retrouve pour les vacances scolaires lorsqu’il ne travaille pas.
Dennis, assistant du CEO d’une O.N.G. locale spécialisée dans l’éducation a été le premier à prendre part au projet, totalement enthousiasmé par cette idée. Dennis nous aide pour toute la partie juridique et administrative.
Nos avancées à ce jour :
nous avons trouvé le terrain sur lequel sera construite l’école
nous avons trouvé 2 enseignants sur les 3 nécessaires, ce sont deux femmes maasaï de la communauté qui ont leur diplôme mais n’ont pas la possibilité d’aller enseigner. Les écoles étant trop loin, elles devraient quitter leurs enfants et maris si elles souhaitaient travailler.
nous avons le devis pour la construction des classes
Mais pour pouvoir mener à bien ce projet, nous avons besoin de 7 991 500 KES soit 56 662 euros, pour la construction des 3 salles de classes, la salle des professeurs, les sanitaires, un tank réservoir d’eau et son support, la clôture, les pupitres et le matériel scolaire.
Nous sommes donc à la recherche de fonds, de sponsors, d’idées, de contacts pour pouvoir construire cette école maternelle de brousse.
Soyons heureux et fiers de tous nous unir pouvoir donner vie à cette école tant attendue.
par chèque à l’ordre de l’Association Terres Maasaï à adresser 33E Chemin de Pecettes Le Clos du Cèdre 31520 RAMONVILLE SAINT AGNE
par virement mensuel ou unitaire sur le compte TERRES MAASAÏ, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse terresmaasai@gmail.com pour que nous vous transmettions notre RIB
Merci de faire de ce rêve LEUR réalité
Le terrain de la future école (et Simba le chien qui prend la pause)
Découpe des poteaux pour la clôture
Transport des poteaux
URGENCE SOUTIEN AUX MAASAI MENACES D EXPULSION AU KENYA
Chers amis et défenseurs des droits humains,
Les Maasaï de la région de Loita, au Kenya, font face à une menace d’expulsion de leurs terres ancestrales. Sous prétexte de sauvegarde de la nature, il est prévu de transformer une partie de leur territoire en une zone de conservation, financée par un investisseur américain. Cette décision met en péril leur mode de vie, leur sécurité et leur avenir.
Depuis des générations, les Maasaï vivent en harmonie avec la nature, pratiquant un pastoralisme durable qui préserve la biodiversité. Aujourd’hui, sous la pression d’intérêts financiers, ils risquent d’être dépossédés de leurs terres, victimes de violences et de répressions brutales.
Nous lançons un appel urgent à la solidarité pour financer :
Les frais d'enregistrement des terres pour les Maasaï qui ne souhaitent pas vendre s'élèvent à 9 250 KES (soit environ 66 euros) par personne. Nous avons déjà pris en charge ces frais pour 37 personnes, mais de nombreuses autres, bien qu'elles ne désirent pas vendre, se retrouvent dans l'incapacité de réunir cette somme.
l’assistance juridique aux communautés locales pour défendre leurs droits.
Nous sommes actuellement en contact avec une ONG kenyane pour prendre en charge cette menace.
La sensibilisation internationale pour faire pression sur les autorités et les investisseurs.
Chaque don, aussi modeste soit-il, peut faire une réelle différence. Ensemble, nous pouvons empêcher cette injustice et protéger les Maasaï.
Faites un don dès maintenant et partagez cet appel autour de vous. Leur avenir est entre nos mains.
Merci pour votre soutien.
Description des postes de dépenses
Vos dons permettront de payer les frais d'enregistrement des terres pour les Maasaï qui ne souhaitent pas vendre. Ces frais s'élèvent à 9 250 KES (soit environ 66 euros) par personne. Nous avons déjà pris en charge 37 personnes.
Au minimum 90 personnes supplémentaires sont en attente de cette somme.
Bénéficiaires finaux de la collecte
Les fonds seront versés aux maasaï qui s'opposent à la vente de leurs terres par l'intermédiaire de notre association.
Porteurs du projet
L'Association Terres Maasaï porte ce projet compte tenu de ses attaches sur place. Elle est en contact avec plusieurs ONG locales afin de savoir laquelle est la plus à même de venir en aide à la communauté. Dès que cette ONG sera clairement engagée nous vous tiendrons informés.